Malgré la hausse des taux d’intérêt et la baisse de l’offre de logements, le désir d’être propriétaire au Canada demeure fort, en particulier chez ceux qui considèrent la propriété comme un moyen d’assurer leur avenir financier. Les Canadiens continuent de considérer le marché du logement comme un moyen de se constituer un patrimoine générationnel et une source de revenus supplémentaire, et nombreux sont ceux qui envisagent de se lancer dans l’investissement immobilier au cours des prochaines années.
Selon un sondage récent réalisé par Léger pour Royal LePage, 23 % des Canadiens qui ne possèdent pas actuellement de propriété à revenus affirment qu’ils sont susceptibles d’en faire l’achat au cours des cinq prochaines années, et plus de la moitié (51 %) des investisseurs actuels disent qu’ils sont susceptibles d’acheter un autre immeuble à revenus résidentiel au cours de la même période. Globalement, plus du quart des Canadiens (26 %), qu’ils soient actuellement investisseurs immobiliers ou non, ont l’intention d’acheter un bien immobilier pour de l’investissement avant 2028.
«?Nous savons que le fait d’être propriétaire est une valeur importante aux yeux des Canadiens : manifestement, le fait d’être propriétaire reste un moyen souhaitable de se constituer un patrimoine au fil des ans. Beaucoup de propriétaires choisissent d’investir dans l’immobilier, d’abord pour générer un revenu et récolter les avantages de l’appréciation des prix, mais aussi pour créer un accès au marché pour les générations futures de leur famille, affirme Phil Soper, président et chef de la direction de Royal LePage. Malgré les obstacles que constituent le manque de maisons disponibles et l’augmentation des taux d’intérêt, les jeunes sont de plus en plus enclins à faire de l’investissement immobilier un élément de leur planification financière pour l’avenir. De fait, le sondage révèle qu’ils sont nombreux à privilégier l’achat d’un bien immobilier en tant que placement plutôt que l’achat d’une résidence principale.?»
15 % des investisseurs résidentiels canadiens ne sont pas propriétaires de leur résidence principale (12 % des investisseurs sont locataires, tandis que 3 % vivent chez des parents ou des amis sans payer de loyer)?; de ce nombre, la majorité sont âgés de 18 à 34 ans.
Le coût accru des emprunts a également eu un impact considérable sur les détenteurs de prêts hypothécaires à taux variable au Canada au cours de la dernière année, et les propriétaires de propriétés à revenus ne font pas exception à la règle. L’augmentation des taux d’intérêt a incité près du tiers des investisseurs (31 %) à envisager la vente d’au moins une de leurs propriétés. Les investisseurs âgés de 18 à 34 ans sont les plus susceptibles d’envisager de vendre au moins un de leurs biens (54 %).
« Les taux hypothécaires beaucoup plus élevés et l’augmentation du coût de l’entretien des maisons et des services publics ont incité certains investisseurs surendettés à envisager de vendre », a déclaré M. Soper. « Cela dit, on s’attendait à ce que le segment des investisseurs résidentiels connaisse un sérieux ralentissement pendant la pandémie, car les projets de pré-construction ont été reportés et les appartements en copropriété dans les quartiers des centres-villes se sont vidés, ce qui a poussé les propriétaires à réduire les loyers pour garder leurs locataires. Compte tenu de la pénurie généralisée de logements au Canada, les habitants sont rapidement retournés dans les centres urbains lorsque l’alerte sanitaire a été contenue. Les loyers n’ont pas seulement rebondi, ils ont fortement augmenté et il est devenu évident que le ralentissement du secteur était temporaire. »
Voici quelques points saillants du rapport 2023 de Royal LePage sur les investisseurs immobiliers:
Poursuivez votre lecture pour un aperçu régional des marchés de l’investissement des régions du Grand Toronto, du Grand Montréal et du Grand Vancouver.
COMMUNIQUÉ NATIONAL1 Une enquête en ligne a été menée entre le 2 et le 17 mars 2023 auprès de 1003 Canadiens (âgés de 18 ans et plus) propriétaires d’au moins un bien de placement résidentiel, au moyen du panel en ligne de la société Léger. Une marge d’erreur ne peut pas être associée à un échantillon non probabiliste dans le cadre du sondage par panel en ligne. À des fins de comparaison, un échantillon probabiliste de 1003 répondants aurait une marge d’erreur de ± 3 %, et ce, 19 fois sur 20. N.B.